Le Vitrail français est spécialisé dans la création et la restauration de vitraux. L'entreprise travaille principalement dans le département de l’Essonne et les départements de la région Ile-de-France. Luc Seconda, le maître verrier, pratique les deux grandes techniques du vitrail : au plomb et selon la méthode Tiffany.
La passion de la terre et des vieilles pierres
Né dans une ferme des Ardennes de parents agriculteurs, Luc Seconda est un « manuel qui a fait une carrière intellectuelle ». « J’ai toujours aimé travailler de mes mains, le dessin, la peinture mais aussi l’histoire », nous confie-t-il. Après avoir été enseignant dans un lycée agricole, conseiller agricole, journaliste puis patron de plusieurs revues agricoles, le voilà maintenant maître verrier à Yerres. Un parcours atypique construit au gré du hasard et des rencontres de la vie : « En 2017, mon groupe de presse a été racheté par un concurrent. Mon épouse m’a alors parlé du frère d’une de ses collègues qui s’était reconverti dans le vitrail en ouvrant son atelier. J’ai fait un stage d’initiation chez lui qui m’a bien plu, au point de suivre ensuite une formation d’un an. » En septembre 2020, Luc obtient son CAP Arts et techniques du verre, à l’âge 57 ans et en étant déjà titulaire d’un BTS, d’une Maîtrise d’InfoCom et d’un Master de management des médias à Sciences Po !
J’ai toujours aimé travailler de mes mains, le dessin, la peinture mais aussi l’histoire 5 à 8h de travail par jour. Il installe son atelier, Le Vitrail français, dans le garage de sa maison à Yerres où il travaille désormais 5 à 8 heures par jour.
« Je fais de la création et de la restauration de vitraux pour les particuliers, dans les immeubles haussmanniens à Paris ou dans des maisons en Essonne pour séparer deux pièces par exemple et faire de la lumière. Je propose aussi des stages d’initiation pour apprendre à réaliser des vitraux avec la technique ancestrale au plomb ou celle plus moderne dénommée Tiffany. »
Des vitraux pour le château de Montagu
Mais ce que Luc affectionne le plus, ce sont les gros chantiers de restauration avec une dimension historique. En juin, il a créé dans son atelier huit vitraux pour la tour Henri IV du château de Montagu à Marcoussis, classé Monument historique, sur le modèle de ceux qui existaient au XVe siècle aujourd’hui disparus. « J’ai suivi les instructions de l’architecte du patrimoine pour qu’ils soient identiques à ceux d’origine. Ce sont des losanges blancs, verts et jaunes, assemblés au plomb, réinstallés sur les portes des escaliers de la tour du château. » Ce chantier de restauration a été financé par le Département de l’Essonne, la Région Île-de-France et la Mission Bern.
