Travaux publics

Du nouveau pour le contournement d’Orly

Publiée le : , dernière mise à jour : 24.09.2018

Le projet de déviation de Paray-Vieille-Poste, qui doit permettre un contournement plus rapide d’Orly, a été présenté lors d’une réunion publique le 17 septembre à Athis-Mons.

Le projet de déviation de Paray-Vieille-Poste est lancé ! Objectif ? Achever le contournement d’Orly, entamé il y a cinq ans. Une réunion publique, organisée le 17 septembre à Athis-Mons, a permis aux riverains d’en découvrir l’esquisse : un tronçon de 2,2 km connecté par un carrefour giratoire à la RD118 au niveau de Morangis et relié à Athis-Mons aux abords du terminus de la ligne T7. "Ce nouvel axe est-ouest facilitera les déplacements entre les bassins d’emplois de Massy et d’Orly. Le gain de temps sera de 7 minutes, s’est félicitée Christine Rodier, l’élue du canton. La déviation fluidifiera la N7 et l’ensemble de la desserte du secteur. Elle soulagera aussi le centre-ville de Paray-Vieille-Poste avec une baisse du trafic estimée à 23 %."

Un chantier à 40 millions d’euros

La complexité du chantier se devine à l’ampleur des sommes engagées : 40 millions d’euros, financés à parts égales par le Département et la Région dans le cadre de son plan anti-bouchons. "Les contraintes techniques sont importantes, a reconnu Eric Mehlhorn, vice-président du patrimoine départemental. La déviation traversera principalement les terrains d’Aéroports de Paris en s’adaptant aux infrastructures existantes : la N7, les aqueducs de la Vanne et du Loing, le pipeline Trapil, la future ligne 14 et la voie de service de l’aéroport."

"La concertation va se poursuivre"

Le dialogue avec le public s’est ensuite engagé sur les mobilités alternatives : "La chaussée bidirectionnelle intégrera un itinéraire cyclable et un site propre de transports en commun." Certains riverains, inquiets de l’impact sur leur cadre de vie et l’environnement, ont été rassurés. "Des aménagements paysagers des emprises sont prévus ainsi que l’installation d’écrans acoustiques. La réalisation d’un mur de protection contre les émissions radioélectriques de l’aéroport est aussi à l’étude." Autre problème soulevé, le devenir de parcelles agricoles situées sur le tracé de la future voie : "La concertation va se poursuivre, a rassuré François Durovray. Le calendrier nous permet des ajustements pour optimiser encore le projet." Les travaux débuteront d’ici deux ans pour une ouverture à la circulation prévue fin 2022.

>> Présentation projetée lors de la réunion publique du lundi 17 septembre 2018 [.pdf] (pdf - 1,00 Mi)