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Open de France (athlétisme) et décathlon féminin au stade Bobin à Bondoufle le 23 juillet

Publiée le : , dernière mise à jour : 24.07.2023

A quelques jours du championnat du monde, le stade départemental Bobin de Bondoufle accueillait, les 22 et 23 juillet, l’Open de France d’athlétisme. La compétition, qui réunissait les meilleurs athlètes de France, compte dans la sélection aux J0 Paris 2024.


« Durant un week-end et à quelques jours du championnat du monde à Budapest, l’Open de France est un bon test pour les athlètes » explique Bruno Maheut, du club Athlé 91. Mais au-delà des tests, il y a des points à prendre. Et ce, grâce à la mise en place du Ranking. Selon les compétitions, les athlètes peuvent bénéficier de bonus et de coefficients qui accroissent leur chance de participer aux Jeux Olympiques. « L’Open de France est ouvert aux athlètes étrangers disposant d’une licence dans un club français, à l’inverse des championnats de France élites où là, seuls les compétiteurs français concourent », poursuit-il.

Pour un événement de classe nationale et internationale, il fallait un équipement à la hauteur de l’enjeu, labellisé Centre de préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Le stade départemental Bobin a été choisi. Les travaux réalisés l’an dernier par le Département lui ont donné cette envergure. Avec 18 850 places, dont 4 500 couvertes, une piste de 400m de 8 couloirs, un terrain engazonné de 117m x 73m, le stade de Bondoufle répond aux critères d’excellence.

Marquer les esprits

La séance inaugurale a accueilli un décathlon féminin, créant un précédent important. C’est en tout cas ce qu’espère Adeline Audigier, compétitrice et organisatrice de ce décathlon féminin. « C’est incohérent que cette discipline n’existe pas en compétition. Avec cet Open de France, on montre que la France prend en main le sujet ». Jusqu’ici les femmes ne peuvent pas concourir sur un décathlon en compétition internationale mais en heptathlon, le décathlon étant encore réservée aux hommes. Le décathlon féminin ajoute aux épreuves de l’heptathlon les épreuves du décathlon masculin. Les participantes disputent donc un 100m et un 400m (le 100 et le 400 remplacent le 200m de l’heptathlon), 1500 m (et non plus le 80m de l’heptathlon), 100m haies, ainsi que du saut en longueur, en hauteur, à la perche (non présent à l’hepta), du lancer de javelot, du poids et du disque (non présent à l’hepta).

Les journées des 22 et 23 juillet ont été marquées par la présence exceptionnelle de deux Américaines, Gray Jordan et Jordyun Bruce, invitées par Adeline Audigier. Un plateau relevé qui n’a pas laissé de part au hasard puisque les deux athlètes favorites terminent en première et deuxième position. L’organisatrice, elle, échoue au pied du podium, et l’Essonnienne Laura Graziani finit 10e.

Des Essonniens en demi-teinte

Le 110 mètres haie était spécialement attendu lors de cet Open. Les meilleurs de la discipline figuraient sur la grille de départ. Sans grand suspens, l’expérimenté Dimitri Bascou a remporté la compétition. Raphaël Mohamed a terminé quatrième. Côté essonnien, les résultats restent mitigés en dehors de la 4e place d’Estelle Raffai, licenciée à Évry, sur 200m. Lucie Bourges termine 7e au javelot, tout comme Eliot Bidet sur 1500m et Adama Jammeh sur 200m. La semaine prochaine débute les championnats de France Élite à Albi, une nouvelle chance pour les Essonniens de marquer des points.

Autres résultats essonniens

Liliari Rottier 11e marche (10 000m), Margot Almeras 11e (1500m), Delaunay Belleville Christophe 11e (800m), Ossie Yman 10e (hauteur), Grougi Kevin 6e Finale B (200m), Julia Dubois 17e (3000m steeple), Mathilde De Vauborel 18e (3000m steeple) et Yanis Desmedt 16e(3000m steeple).