Hôpital

Maintenir la réa, un combat !

Publiée le : , dernière mise à jour : 27.01.2016

Distribution de tracts, participations à de nombreuses manifestations... Depuis des mois, usagers et personnels de l’hôpital d’Arpajon n’ont cessé de clamer leur colère. La réanimation, un service si utile aux habitants depuis 1939, ne peut pas fermer à compter du 31 mai 2015.

Comment accepter cela quand on parle de plus en plus de déserts médicaux ? Inquiets pour l’avenir de cet hôpital de proximité qui dessert le quart ouest de l’Essonne, tous s’insurgent contre le projet de l’Agence régionale de santé de transférer au centre hospitalier sud francilien de Corbeil huit lits de réanimation transformés, à Arpajon, en lits de soins continus.
  

Mobilisation générale

Un refus partagé par des élus de tous bords, au premier rang desquels Alexandre Touzet, maire de Saint-Yon, et Dominique Bougraud, maire de Lardy et vice-présidente chargée de l’action sociale et de la santé, à la communauté de communes de l’Arpajonnais, tous deux devenus conseillers départementaux en mars 2015.

Ils font entendre leur voix en votant notamment de nombreuses motions pour le maintien de la réanimation, enchaînant les prises de paroles et les manifestations. Un seul slogan : "Sauvons nos vies ! Mobilisons-nous." Ils participent à une grande mobilisation le 1er mai, à 30 jours de la date fatidique, puis à l’inauguration, sous haute tension, du centre hospitalier sud francilien, le 22 mai : "Arpajon, c’est à 30 minutes d’Évry. On a visiblement plus le droit de vivre dans la ville du Premier ministre qu’à Arpajon", dénonce Alexandre Touzet. En juillet dernier, même si les 8 lits de réanimations sont fermés, pas question de baisser les bras. Dans une motion datée du 22 juillet 2015, le conseil municipal de Lardy demande "l'examen de la réouverture du service de réanimation de l’hôpital d'Arpajon".

L'hôpital est désormais en attente de crédits de la part de l’Agence régionale de santé (ARS) afin de lancer un projet de reconstruction de son accueil d’urgence, qui reçoit 27 000 passages alors qu’il a été réalisé pour 10 000 seulement. Les élus départementaux du canton ont saisi à nouveau l’ARS afin de soutenir ce projet indispensable.


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