Territoire

Milly-la-Forêt se jette à l'eau

Publiée le : , dernière mise à jour : 15.11.2017

Depuis le mois de septembre, le centre aquatique Alain Bernard anime la vie du canton de Mennecy. Le bâtiment, en partie financé par le Département, est l’un des seuls en France à utiliser une technologie à l’ozone pour traiter son eau et fait la part belle aux énergies renouvelables. Focus. 

Le centre aquatique des Deux Vallées Alain Bernard a ouvert ses portes mi-septembre, en présence du triple médaillé olympique. Un moment attendu avec impatience par petits et grands ! "Il n’y avait plus de piscine sur le canton depuis la fermeture, en 2008, du bassin municipal de Milly-la-Forêt. Les clubs les plus proches étaient à Fontainebleau et Malesherbes !", explique Pascal Simonnot, le président de la communauté de communes des Deux Vallées (CC2V) et maire de Moigny-sur-École.

Loisirs et respect de l’environnement

Géré par la société Vert Marine, le centre est conçu sur trois niveaux : une halle aquatique (bassins de natation, lagune de jeux pour enfants, bassin détente, jets massants et banquette à bulle), un plateau de cardio-musculation, un espace bien-être (deux saunas, hammam, douches hydro-massantes...) ainsi que 4 000 m² de plages minérales, solarium végétal et jardin zen.

Cet équipement parfaitement intégré au sein du parc du Gâtinais se distingue sur les plans architecturaux et environnementaux. Labellisé HQE, le bâtiment dispose en effet d’un système de traitement de l’eau à l’ozone réduisant l’usage du chlore. La piscine fait partie des deux seules en France à bénéficier de cette innovation. La gestion de l’eau est par ailleurs optimisée (ultrafiltration des eaux de lavage), tout comme la consommation d’énergie : "La toiture est végétalisée et le chauffage est assuré à 80% par géothermie, soit une économie d’un million d’euros sur quinze ans comparé à un système 100 % gaz".

Le Département aux côtés des Essonniens

Réalisés en deux ans, les travaux ont coûté plus de 10 millions d’euros. Le Département a subventionné 653 000 euros sur ce chantier, poursuivant ainsi ses actions aux côtés des communes et des intercommunalités pour améliorer la vie des habitants. La politique contractuelle du Conseil départemental a d’ailleurs été révisée au début de l’automne pour simplifier les demandes d’aides des collectivités.

 

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