Le château de Méréville

Participez à la renaissance du château de Méréville

Datant pour l'essentiel du XVIIIème siècle, le château de Méréville, au cœur d’un jardin remarquable entièrement classé Monument historique, est en péril. Malgré des mesures d'urgence pour éviter qu’il ne s’effondre, la principale fabrique du jardin pittoresque a besoin de retrouver son lustre d’antan. Son propriétaire, le Département de l’Essonne, entame donc sa reconquête avec des travaux conséquents pour restaurer son clos et couvert. Il s’agit de réhabiliter la charpente, les planchers des combles, de restaurer ses façades, tours, perron et terrasses. La première phase, concernant la couverture du corps principal et le plancher des combles, a démarré en septembre 2023.

Une véritable « résidence d’artistes » à la fin du siècle des Lumières

Les premières mentions du château remontent au XIIème siècle. Détruit au début de la guerre de Cent Ans et rebâti un siècle plus tard, il reçoit le nom de Château Neuf dont sont encore visibles les quatre tours défensives sur le corps principal. À la veille de la Révolution, le Domaine de Méréville est acquis par le marquis de Laborde qui en fait un lieu de haute concentration artistique. Aristocrate très fortuné, le banquier de la cour s'entoure d’architectes prestigieux tels Bélanger ou encore Barré à qui l’on doit les ailes du château et d’artistes renommés comme Pajou pour les décors ou encore Vernet pour les peintures intérieures. Il fait procéder à d'importants travaux tout en faisant réaménager le jardin existant dans le goût pittoresque par Hubert Robert. La révolution française sonnera la fin de cette ambition. Au XIXème siècle, la demeure souffre des interventions de propriétaires peu scrupuleux. Son abandon par la suite entraîne une dégradation générale de son état jusqu'au rachat du domaine par le Département de l'Essonne en 2000.

Un bijou dans un écrin de verdure

Le Département de l'Essonne souhaite redonner au Domaine de Méréville toute sa splendeur d'autrefois et le rayonnement qu'il mérite en rénovant le château, le jardin et ses fabriques laissés en héritage. Ainsi, les allées ont été restaurées, le paysage retravaillé, des passerelles ont été réhabilitées, en faisant parfois appel à de grands artistes comme Jean-Michel Othoniel pour réinventer le pont aux boules d’or.

Le château, principale fabrique du jardin, occupe une place de choix dans la composition du parc. Surplombant des enrochements artificiels, il est mis en scène pour être aperçu de partout et permet aussi d’embrasser largement le parc du regard.

Sa restauration participe à une dynamique d'attractivité et de développement touristique dans le Sud Essonne grâce aux milliers de visiteurs accueillis depuis la réouverture du domaine en 2018.