Le maloya est un blues traditionnel propre à la Réunion. Mais avec Carlo De Sacco et sa bande, cette musique venue des antipodes est passée à la moulinette électrique, voire électronique.
Le groupe se veut un laboratoire d’idées neuves, constamment à la recherche de sonorités inédites. Il puise pour cela ses racines dans des influences rock-psyché, reggae ou encore seggae (un style musicale alliant reggae et musique traditionnelle de l’océan indien) et n’hésite pas à mélanger français et kreol.
Entre modernité et traditions
Au final, Grèn Sémé délivre un slam au goût unique, entre chanson au réalisme prenant et traditions musicales de l’île. Le groupe réalise la rencontre unique entre Léo Ferré, le dub et Fela : un choc des mondes, une onde de choc.
Il sera précédé de Labelle, artiste phare de la scène électro de l’océan indien, mélangeant textures acoustiques traditionnelles et boucles digitales. Son hypnotique électro-maloya crée une filiation imaginaire autour des transes ancestrales et modernes dans un déferlement ternaire unique.
