Histoire

1914-1918 : l'Essonne terre d'aviation

Publiée le : , dernière mise à jour : 27.02.2017

Étampes, Port aviation-Juvisy, Paray-Vieille-Poste... Les terrains d'aviation essonniens ont joué un rôle majeur lors de la première guerre mondiale. Du 7 novembre au 5 avril, les Archives départementales reviennent sur leur histoire avec l'exposition "Des ailes et des hommes, l'aviation en Essonne".

Si la première guerre mondiale est souvent associée aux tranchées, elle a aussi été marquée par les débuts de l’aviation et les premiers combats aériens. Le futur territoire essonnien a contribué à cette histoire en abritant plusieurs écoles de formations de pilotes alliés ainsi qu’une base aérienne américaine.

L'Essonne, terre de pilotes

"Des ailes et des hommes, l’aviation en Essonne" retrace l’histoire des aérodromes essonniens dans la Grande Guerre, à commencer par ceux d’Etampes. Lorsque le conflit s’enlise en 1915, le besoin de structurer l’aviation française se fait sentir. L’école militaire d’Étampes Montdésir est alors créée et l’école civile Maurice Farman d’Étampes Villesauvage réquisitionnée.

À l’aide de photos d’archives, de films et de témoignages, le visiteur découvre comment se sont organisés ces terrains au fil du temps. Il apprend ainsi que Montdésir accueillera l’école militaire française et qu’il formera près de 17 000 pilotes toujours plus aguerris à la complexité grandissante des appareils. Le site de Villesauvage sera, quant à lui, attribué à l’école militaire belge pendant près de deux ans avant d’être rétrocédé à l’armée française. Cette dernière l’utilisera comme aire d’assemblage pour les avions construits en pièces détachées par l’usine Michelin.

La dernière partie de l’exposition est consacrée à l’histoire du site d’Orly-Paray- Villeneuve. Idéalement implanté à proximité des industries aéronautiques françaises, le corps expéditionnaire américain en fait sa base de réception et de test de matériel lors de l’entrée en guerre des Etats-Unis. À la fin de la guerre, le modeste aérodrome devient un complexe de 80 hangars occupé par plus de 2500 hommes.

Expertise historique

Association de revalorisation du premier aérodrome organisé au monde Port Aviation, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), Ecpad... pour réaliser cette exposition, les archives départementales se sont appuyées sur les fonds documentaires et l’expertise d’historiens et d’institutions en pointe de l’histoire de la première guerre mondiale. La machine à remonter le temps est en marche. Pour la découvrir, rendez-vous au domaine départemental de Chamarande du 7 novembre au 5 avril 2017.


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