En matière de biodiversité en ville, Champlan n’en est pas à ses premières armes. Devant s’accommoder d’infrastructures majeures (A6, N20, aéroport d’Orly) et de lignes haute tension, la commune mène une politique de préservation de son environnement et de sa biodiversité depuis plusieurs années. En 2014, elle décide de joindre ses efforts à ceux du Département. Celui-ci prévoit en effet dans son schéma des espaces naturels sensibles, une intervention renforcée au nord du territoire, là où les enjeux éco-paysagers et sociaux sont particulièrement prégnants.
Un corridor pour la biodiversité en ville
En signant une convention de biodiversité urbaine, les deux collectivités, représentées par Mme Brigitte Vermillet, vice-présidente en charge de l'environnement et du développement durable et M. Christian Leclerc, Maire de Champlan, définissent leurs rôles dans la sauvegarde, le respect et l’équilibre écologique des 22,8 hectares d’espaces naturels qu’abrite Champlan. Elles mettent également un point d’honneur à la préservation des 228 variétés végétales et des 17 espèces animales recensées sur le territoire municipal.
Déjà classée parmi les espaces naturels sensibles de l’Essonne, le parc de la Butte Chaumont domine la ville et fait désormais l’objet d’une attention particulière. Le Département et la commune se fixent pour objectif d’en enrichir la biodiversité et de maintenir voire d’améliorer ses qualités paysagères. Ils s’engagent également à sensibiliser la population aux intérêts écologiques, paysagers et historiques du site. Il sera d’ailleurs le point de départ d’une trame verte et bleue - un corridor écologique terrestre et aquatique - à travers le territoire communal.
Gestion écologique des jardins
Au cours de cette journée, la vice-présidente a également signé des chartes jardins naturels sensibles avec quatre jardiniers amateurs champlanais. Grâce à ce dispositif, les propriétaires ou locataires de jardin s’engagent à une gestion écologique de leur espace vert préféré. L’objectif est de lui redonner les qualités d’un habitat favorable à de nombreuses espèces, animales comme végétales.
Complémentaires des espaces naturels sensibles, les jardins naturels sensibles consolident une trame verte et bleue à l’échelle de l’Essonne. Le Conseil départemental en dénombre aujourd’hui une centaine (6,57 hectares au total), synonymes de continuité écologique dans les espaces urbains et périurbains du territoire.
