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Cancer colorectal: faites le test !

Publiée le : , dernière mise à jour : 09.03.2016

Troisième cancer le plus fréquent, le cancer colorectal a touché 43 000 nouvelles personnes en France en 2015. Comme chaque année en mars, le Mois Bleu invite les 50-74 ans à se faire dépister gratuitement et à profiter d’un nouveau test plus performant.

Statistiquement, les 50-74 ans sont les plus touchés par le cancer colorectal. Si 17 millions de Français sont ainsi concernés par son dépistage systématique et gratuit, seul 30% d’entre eux se font régulièrement dépister.

 

Un test simple et indolore

Pourtant, depuis moins d’un an, un nouveau test indolore et pris en charge à 100% sans avance de frais a été mis en place. Utilisant une méthode immunologique (anticorps), il détecte les traces de sang dans les selles, invisible à l’œil nu. Ses anticorps distinguent le sang animal contenu dans l’alimentation du sang humain lié à des lésions précoces des parois de l’intestin. Ce test détecte ainsi deux fois plus de cancers que son prédécesseur. Plus souple que la coloscopie, il est par ailleurs entièrement réalisé à domicile par la personne concernée.

La détection rapide du cancer colorectal est primordiale. Dans neuf cas sur dix, il peut-être guéri s’il est pris à temps. 17 500 personnes sont décédées de la maladie en 2015, alors pas d’hésitation, passez par la case dépistage.

 

Rendez-vous chez votre médecin

Tous les deux ans, si vous êtes concerné, un courrier vous invite à retirer un test chez votre médecin traitant. En fonction des antécédents familiaux et de votre cas particulier, celui-ci vous en prescrira un à réaliser vous-même et à envoyer au centre d’analyse le plus proche. 80 000 nouveaux tests sont ainsi analysés chaque semaine.

La procédure est simple : il suffit de prélever l’équivalent d’un grain de riz pendant trois selles consécutives. Le test est positif dans environ 3% des cas et un peu moins de 5% d’entre eux donneront lieu à une coloscopie. Attention, cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’un cancer. Des altérations bénignes peuvent aussi en être la cause. Alors parlez-en à votre médecin.

 

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