Innovation

En route vers l'agriculture connectée

Publiée le : , dernière mise à jour : 24.02.2023

À Boigneville, au Sud de l’Essonne, la société Arvalis a implanté sa plus grande Digiferme. Sur ce site de 150 hectares, cet Institut du végétal financé et géré par les producteurs développe et teste toutes les nouvelles technologies numériques dédiées à l’agriculture.

Accompagner les agriculteurs vers des pratiques durables et rentables afin qu’ils proposent des produits répondant à la demande des consommateurs. C’est un enjeu majeur pour la survie de notre agriculture en France. Et une priorité pour Arvalis et son Institut du végétal. A la station expérimentale de Boigneville, chercheurs et ingénieurs y travaillent. 150 hectares sont même dédiés à ces cultures expérimentales, qu’il s’agisse de céréales à paille - de type blé tendre, blé dur, orges, triticale, seigle, avoine, riz... - , maïs ; sorgho, pommes de terre, fourrages, lin fibre, tabac…

Numérique et agronomie

Cette digiferme® - qui allie numérique et agronomie - teste plusieurs dispositifs notamment en matière de désherbage – synonyme de réduction des phytosanitaires - et d’irrigation, un autre enjeu de taille, les périodes de sécheresse étant amenées à se répéter de plus en plus et à être de plus en plus fortes. Des recherches sur le bio sont aussi menées avec l’ambition de produire plus et mieux en réduisant les nitrates qui alimentent les nappes phréatiques. Ici, sont mis au point et /ou testés, en milieu réel, des outils qui révolutionnent les pratiques comme par exemple des guidages via des capteurs associés à des engins agricoles et robotiques ou l’implantation de stations météo qui aident à la décision.

Station expérimentale

Depuis juin 2022, la station expérimentale dispose d’un nouveau laboratoire, GénoPav, qui planche sur la lutte contre les maladies qui touchent les champs de céréales, de fourrages et de pommes de terre. « Nous mobilisons notre expertise auprès des agriculteurs et des filières pour permettre l'émergence de systèmes de production conciliant compétitivité économique, adaptation aux marchés et contribution positive aux enjeux environnementaux », résume Romain Valade, responsable du GénoPav à nos confrères des Echos.