Tout d'abord, commençons par les présentations. Le MuMo (Musée Mobile) a été fondé en 2011 par Ingrid Brochard pour rendre la création contemporaine accessible à ceux qui en sont éloignés, dès le plus jeune âge, en partageant une expérience artistique et esthétique sur les territoires. Après une première version aménagée par l'architecte Adam Kalkin dans un conteneur, un deuxième musée itinérant voit le jour en 2017 avec la designer Matali Crasset.
Rendre l'art accessible
Dans le cadre de l’implantation du futur pôle francilien de conservation et de création – Fabrique de l’art à Massy, le Centre Pompidou met en œuvre depuis 2019, avec ses partenaires dont le Département, une programmation artistique et culturelle dans toute la région Île-de-France. Reporté en raison de la pandémie, le lancement du MuMo x Centre Pompidou, naît de la collaboration du Centre Pompidou et du Musée Mobile en 2022. Construit avec le soutien d’Art Explora, ce petit dernier est une oeuvre d'art en soi, imaginée par Hérault Arnod Architectures et l’artiste Krijn de Koning et entièrement dédiée au Centre.
Un lieu culturel itinérant et gratuit
Avec ses couleurs vives, il est reconnaissable entre tous. « Ce camion-musée permet aux habitants des milieux ruraux ou des quartiers en périphérie des villes de s'initier à l'art gratuitement », indique Sandrine Gelot, vice-présidente en charge de la culture. "L'idée c'est vraiment le principe des bibliobus sauf qu'à la place d'avoir des livres on a des œuvres d'art, explique Caroline Pochart, cheffe de projet au musée mobile. Deux à trois expositions par an sont prévues. Nous rencontrons des centaines d'enfants de la maternelle au collège. Afin de préparer leur visite, nous leur mettons à disposition un livret pédagogique en ligne. Des temps d'ouverture au grand public sont organisés et consultables sur notre site."
«Musique ! Musique !»
Au programme de cette nouvelle tournée : une exposition sur la musique omniprésente dans les œuvres des artistes cubistes du début du 20e siècle. A tel point que rapidement, la référence à la musique joue un rôle essentiel pour l’élaboration des premières œuvres abstraites. La recherche de correspondances entre la musique et les arts visuels s’accélère sous le rythme syncopé du jazz. Au fil du temps et des nouvelles techniques picturales, graphiques, photographiques et cinématographiques, la rétrospective rend compte de la variété des équivalents plastiques. Une exposition à découvrir du 20 au 24 mars à Boutigny-sur-Essonne (tout public les mardi 21 et vendredi 24 mars de 17h à 18h30), à Massy du 9 au 13 mai (tout public vendredi 12 mai de 17h à 18h30, et samedi 13 mai de 10h à 12h et de 15h à 17h) et à Etrechy du 23 au 27 mai.
