C’est une histoire sortie de l’imagination de Charles Perrault en 1697. Celle d’une princesse qui se perce la main d’un fuseau et qui s’endort profondément pour un siècle, celle de La Belle au bois dormant.
Classique de haut vol
Deux cents ans plus tard, le compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski et le chorégraphe Marius Petipa décident de la transposer en un ballet en trois actes, un prologue et une apothéose. Le spectacle est présenté pour la première fois en 1890 à Saint-Pétersbourg. La Russie des tsars, la France de l’ancien régime ou encore la société Petersbourgeoise y sont magnifiées. Les chorégraphies sont de haut vol, précises et la musique sublime. Le ballet, brillant et raffiné, devient le chef-d’œuvre de Marius Petipa.
Aujourd’hui, le Yacobson Ballet de Saint-Petersbourg se réapproprie La Belle au bois dormant. La troupe fait étape à l’Opéra national de Massy et propose trois représentation les 9,10 et 11 décembre prochain. Un spectacle à ne pas manquer et qui a été salué par la presse pour "la qualité de ses costumes et de ses décors, mais aussi pour la virtuosité brillante des solistes et une technique disciplinée du corps de ballet".
