Croissance verte

De la croissance verte à l’écologie de progrès

Publiée le : , dernière mise à jour : 07.02.2022

Le rapport sur la situation du Conseil départemental de l’Essonne en matière de développement durable marque six ans d’investissement fort. Au menu, de nombreuses actions menées pour les Essonniens. La poursuite des nombreux projets engagés guident le Département vers un territoire innovant où l'écologie et le pouvoir d'achat sont conjugués.

Le rapport sur le développement durable du Département recense les engagements et les actions de l’institution au regard des objectifs de croissance verte. Dans un contexte sanitaire sans précédent, le Conseil départemental a redoublé d’efforts. Ainsi, presque trois millions d’euros ont financé des projets dans le cadre du fonds d’innovation pour la transition énergie climat. Le Département s’est également investi dans la solidarité en accompagnant les personnes les plus vulnérables et en mettant en place des protections sociales destinées à atténuer les effets de la crise sanitaire sur le territoire essonnien.

Les énergies renouvelables

Terre d’avenirs, l’Essonne s’inscrit dans une dynamique d’expérimentation en matière d’énergies renouvelables et de récupération. La Département ambitionne de jouer un triple rôle : impulser, accompagner et animer ce développement. « Nous avons lancé l’élaboration de notre Schéma directeur des énergies renouvelables et de récupération pour identifier des gisements locaux de ces énergies et répartir les efforts par secteur d’activité » explique François Durovray, Président du Département de l’Essonne. La stratégie départementale visera ensuite à décliner de nombreuses actions concrètes pour atteindre les objectifs fixés par le Schéma directeur.

La méthanisation fait par exemple partie des énergies renouvelables susceptibles d’être développées en Essonne. En outre, le Département s'implique déjà dans des projets de développement de la géothermie (extension du projet de Viry-Grigny). Opérationnel depuis 2017, le réseau de géothermie permet de chauffer près de 2 000 logements et 7 bâtiments communaux à Viry-Chatillon.

Marché public global de performance

Du côté de la consommation d’énergie, le Département a lancé en janvier 2020 un marché public global de performance de 30 millions d’euros pour la rénovation énergétique de six de ses bâtiments. L’Hôtel du Département, le bâtiment France Essonne, la PMI de Draveil, les collèges les Sablons de Viry-Chatillon, le Village à Evry-Courcouronnes et Villeroy à Mennecy sont concernés par ce marché. « Les travaux sont actuellement en cours, avec un objectif de réduction de la consommation d’énergie de 41% et des émissions de gaz à effet de serre de 44%. Cela représente une économie de 200 000 euros sur la facture énergétique annuelle», confirme Nicolas Méary, vice-président en charge de la biodiversité et de la transition écologique.

En cinq années d’application de son schéma transition énergie-climat, le Département a par ailleurs augmenté ses dépenses. Elles atteignent plus de quatre-vingt-quatre millions d’euros contre vingt-cinq millions en 2017. Ces dépenses concernent notamment l’éco-mobilité (circulation douce, infrastructures multimodales), la prévention de la précarité énergétique via la prime Eco-logis 91 qui a permis la rénovation de 4600 maisons de 100m² ou encore la préservation des Espaces naturels sensibles.

Maintenir le lien social

Enfin, de nombreuses évolutions nationales, telles que la loi NOTRe, la loi transition écologique pour une croissance verte, la loi énergie climat et cette année la loi climat et résilience ont renforcé les enjeux locaux. La crise sanitaire a également mis en avant le rôle fondamental d’un département pour maintenir le lien social. Le social étant une compétence fondamentale du Département, le choix a été fait d’aller plus loin par l’innovation et le développement de projets pionniers visant à favoriser la jeunesse, l’insertion, le maintien de l’autonomie et l’accès à tous au service public par la création des Maisons de l’Essonne. Pour illustrer le propos, plus de neuf millions d’euros sont consacrés à l’insertion des bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA).

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