Politique de l'eau

Une politique de l'eau solidaire

Publiée le : , dernière mise à jour : 11.10.2017

Avec sa nouvelle politique de l’eau, le Département soutient les collectivités dans leurs projets de gestion des risques d’inondation, de production d’eau potable ou encore de valorisation des espaces naturels. La solidarité territoriale est au cœur de ces nouvelles orientations votées le 25 septembre.

L’eau est très présente en Essonne. Entre la Seine, ses affluents et de nombreux rus et rivières, ce ne sont pas moins de 400 km de cours d’eau qui traversent le territoire. Les zones humides qui les accompagnent ont par ailleurs acquis une immense valeur patrimoniale et l’ensemble est un atout pour le cadre de vie des Essonniens.

Une telle richesse naturelle impose toutefois aux collectivités territoriales des investissements que la nouvelle politique de l’eau, votée le 25 septembre dernier, accompagne. Le Département soutient ainsi les projets locaux en faveur de la prévention des risques d’inondation, de l’alimentation en eau potable, de l’assainissement ou encore de la préservation des cours d’eau à hauteur de 6,3 M€.

Outil de solidarité territoriale

"Au-delà de l’appui financier, nous apportons une aide technique aux collectivités rurales ou plus vulnérables aux inondations, en cohérence avec la politique de ruralité que nous avons adoptée en 2016", explique François Durovray, Président du Département. "Il s’agit par exemple d’assistance à maîtrise d’ouvrage en matière de gestion des ruissellements ou d’aménagements de zones humides qui auraient un coût élevé pour ces communes ou intercommunalités. Cette nouvelle politique de l’eau est un véritable outil de solidarité territoriale".

Parallèlement, le nouveau texte accompagne le territoire vers une plus grande sobriété en matière de consommation de la ressource en eau. Cela passe notamment par l’entretien des réseaux d’eau potable par lesquels environ 20% de l’eau distribuée est perdue.

Le Département soutiendra également les mesures qui permettront aux collectivités de réagir et de s’adapter face aux risques d’inondation, ceux-ci s’amplifiant avec le réchauffement climatique. Une meilleure culture du risque et une bonne préparation des services publics - à l’image de l’opération Sequana de mars 2016 - permettront cette résilience des territoires.


Se baigner dans la Seine en 2024

L’autre grande orientation de cette politique est la valorisation du patrimoine des cours d’eau et des zones humides auprès des Essonniens, à l’instar du programme actuel de mise en valeur paysagère et écologique de la vallée de la Juine au Domaine départemental de Méréville.

"Nous envisageons également de reconquérir la baignade de la Seine au profit de tous les Essonniens", ajoute Brigitte Vermillet, vice-présidente déléguée au développement durable et à l’environnement. "Nous animerons pour cela un réseau d’acteurs locaux (collectivités, autorités sanitaires, acteurs associatifs, etc.) pour concrétiser ce projet. Les premiers bains sont prévus à l’horizon 2024".

 


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