Santé

Quand on a la santé

Publiée le : , dernière mise à jour : 07.11.2018

À Courcouronnes, une maison de santé pluridisciplinaire vient de voir le jour en lieu et place de l’ancien centre social. Soutenue par le Département, la structure accueille une bonne douzaine de praticiens et permet de lutter contre les déserts médicaux. Cerise sur le gâteau, le bâtiment est certifié HQE. 

Avec ses esthétiques façades habillées en résille métallique, la maison de santé pluridisciplinaire Simone Veil a fière allure. L’ex-centre social réhabilité par la ville a ouvert ses portes il y a un an, au grand soulagement des habitants.

Une offre de soins variée

"L’offre de soins devenait vraiment problématique sur la ville, souligne une patiente. L’ouverture de cette maison de santé est une bonne chose". "Le premier objectif était de pallier le non remplacement de praticiens partis en retraite", confirme Christophe Alirol, infirmier libéral et coordinateur des lieux.

Doté d’un toit végétalisé, le bâtiment certifié HQE est aménagé sur deux niveaux aussi lumineux que spacieux : pas moins de 900 m² accueillant cinq médecins, un kinésithérapeute, trois infirmiers, un pédicure-podologue et une diététicienne nutritionniste. "Nous attendons un psychiatre en fin d’année et une place est encore disponible en podologie". La maison de santé comporte également une vaste salle pour la télémédecine, les activités physiques adaptées et les ateliers thématiques. Un espace est aussi réservé aux actions de santé publique et de prévention menées en partenariat avec la ville.

Lutte contre les déserts médicaux

"Notre établissement fait partie intégrante d’une des premières Communautés professionnelles territoriales de santé d’Île-de-France", précise Christophe Alirol. L’initiative a été soutenue par le Département à hauteur de 217 000 euros. "Nous luttons, à notre façon et aux côtés des communes, contre les déserts médicaux, car il est essentiel de proposer à tous les Essonniens une offre de soins", souligne Françoise Marhuenda, vice-présidente en charge de la santé.

Les praticiens regroupés en association ont aussi reçu 50 000 euros de la part de l’Agence régionale de santé. Une somme mise à profit pour renforcer le travail d’équipe : "Nous disposons d’un logiciel de partage des données. Les patients peuvent ainsi bénéficier d’une prise en charge globale optimisée".