"Ici l’équitation est synonyme de thérapie. Il se crée une communication immédiate, une empathie instinctive entre l’animal et son cavalier. Ce dernier est apaisé", indique Chantal Duvaucelle, 71 ans, présidente de l’Arse.
C’est en 1974 qu’elle décide de mettre sa passion du cheval au service des autres. "À l’époque, je travaillais dans un centre de rééducation pour handicapés. Les résidents me voyaient toujours partir en tenue de cheval et ont fini par me demander s’ils pouvaient monter eux aussi". Elle créé alors l’Arse et dispense des cours d’équitation dans les établissements où elle exerçait.
Contribuer au bien-être des cavaliers
Trente ans plus tard, l’ex-animatrice prend sa retraite et se consacre à temps plein à son projet.
Aujourd’hui, quatre moniteurs équestres et une dizaine de bénévoles contribuent au bien-être des élèves cavaliers. Anne-Laure Goutray, psychomotricienne au sein d’une maison d’accueil spécialisée de Mennecy (L’alter ego), en est d’ailleurs convaincue, "l’équitation est un sport qui stimule l’équilibre, l’autonomie et l’attention des personnes atteintes de handicap. Elle est aussi une source de plaisir".
Unique en France, l’association rencontre un véritable succès. L’équipe a dispensé 590 cours à 1862 personnes et le Conseil départemental l’a soutenue à hauteur de 70 000 euros. "Notre prochain objectif ? Trouver un terrain plus grand mais aussi d’être reconnus d’utilité publique pour recevoir des dons et des legs", conclut la présidente.