Fondés par Coluche en 1985, les Restos du Cœur ont pour but d’aider les personnes les démunies en leur distribution des denrées alimentaires. Les Restos participent aussi à leur l’insertion sociale et économique de ses essonniens. Dans l’ombre, Alain, Mireille, Claudette et tous les bénévoles présents dans les treize centres de distributions de l’Essonne se retroussent chaque jour les manches et s’adaptent à un contexte sanitaire compliqué.
Une organisation implacable
Un centre de distribution des Restos du cœur ressemble à une petite épicerie. Sur des tables sont disposées des cagettes qui contiennent des légumes, des boîtes de conserve, des biscuits, des céréales, etc. Ces produits alimentaires proviennent en partie du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), des fournisseurs locaux et de l’antenne nationale des Restos du Cœur. « Chaque année, en mars, il y a une collecte nationale qui permet de compléter les sources d'approvisionnement », lance Claudette, bénévole depuis neuf ans.
Après être inscrit, chaque bénéficiaire vient une fois par semaine pour faire ses courses. « Avec le contexte sanitaire, en quelques semaines, nous avons créé un centre de distribution alimentaire sur un mode drive », explique Alain, responsable bénévole du centre de distribution des Restos du Cœur à Évry-Courcouronnes depuis quatre ans et déjà présent depuis dix ans.
Un mois après le lancement de la nouvelle campagne d’inscription, les bénévoles comptabilisent 350 familles. Elles bénéficieront de l’accès aux denrées alimentaires et, en cette période de fêtes, aux cadeaux pour les enfants préparés par Mireille. Chaque personne peut aussi s’adresser à un avocat présent au centre, une fois par mois, pour répondre aux questions juridiques.
Bénévoles un jour, bénévoles toujours
L’association des Restos du cœur voit son activité s'intensifier pendant la saison froide. Les centres de distribution essonniens sont à la recherche de bénévoles pour participer à l'aide alimentaire, l'aide aux personnes ou à l'organisation administrative. « Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues quels que soient l’âge, la qualification et la disponibilité. », confirme Claudette. Christine Grezes, fondatrice du premier centre essonnien en décembre 1985, explique aussi que l’essentiel réside dans les rencontres : « Aujourd’hui, je n’ai plus de responsabilités mais je continue à venir parce que j’apprécie et je suis curieuse de chaque rencontre. Les relations entre les bénévoles et bénéficiaires sont sources d’apprentissage, d’échange et de générosité. »
