Ruralité

Sécuriser les récoltes

Publiée le : , dernière mise à jour : 30.11.2017

Dans le sud Essonne, le Département soutient la mise en place d’aires de chargement pour les agriculteurs. Si elles facilitent leur travail, elles protègent aussi les usagers de la route lors des manœuvres des camions de transport. Cinq dispositifs ont ainsi été financés cette année en Essonne.

À la tête d’une exploitation familiale à Étampes, Michel Preux et son fils Charles sont en pleine récolte de betteraves. Ils regardent avec satisfaction leur toute nouvelle aire de chargement située sur la départementale 191, route très empruntée reliant l'A6 à l'A10.


Sécurité routière

“C’était une nécessité. Jusqu'à ce jour nous ne pouvions pas produire de betteraves sur cette parcelle", expliquent-ils. "Grâce à ces deux mini-bretelles d’entrée et de sortie de 20 mètres, les transporteurs peuvent accéder à notre dépôt sans danger'.

"La création d’aires de chargement de betteraves, au-delà d’être utile, permet de renforcer la sécurité routière lors des manœuvres pour le chargement dans les camions de transports. Cela évite ainsi d’empiéter sur les routes lors de ces opérations”, précise Guy Crosnier, conseiller départemental du canton et président délégué en charge de la ruralité et du monde agricole.

Cinq projets en Essonne

Le Département a financé cinq autres projets de ce type cette année (100 000 euros). Une aide très appréciée des agriculteurs. M Preux a reçu une subvention de 20 000 euros qui lui a permis de couvrir l’essentiel des dépenses nécessaires à cet aménagement reliant un espace privé au domaine public. Ce dernier nécessitait de gros travaux avec un décaissement de terre important, pour mettre à niveau les entrées et sorties par rapport à la route, les stabiliser et ensuite poser un revêtement gravillonné en couche finale. Sans compter le passage d’une ligne téléphonique à aménager.

Le sujet des aires de chargement est suivi de près par les équipes du Département. “Les salissures des camions sur les chaussées (boues, etc.) rendent les routes glissantes, surtout en automne. Cela peut être une source d’accidents. Nous sommes vigilants ”, conclut Patrick Ollié, chef de l’unité territoriale sud à la direction des infrastructures et de la voirie.