Santé

L'accès aux soins pour tous les Essonniens

Publiée le : , dernière mise à jour : 30.04.2019

Le schéma départemental de santé 2019-2023 fait écho au Livre blanc du Département pour 2040. En luttant contre les déserts médicaux en Essonne, il contribue au bien-être et au mieux vivre de chaque Essonnien.

Ces dernières années, l’Essonne a enregistré l’une des plus fortes croissances de population en Île-de-France (+6,7 % en 10 ans, soit 1,3 M d’habitants en 2018). Parallèlement, le nombre de praticiens et d’établissements de santé tend à diminuer. "Le vieillissement naturel des Essonniens, le départ à la retraite des professionnels de santé et les grands projets d’aménagement comme le cluster Paris-Saclay vont amplifier cet effet ciseau. Nous nous devions de réagir en renforçant l’accès au soin", explique François Durovray, Président du Département de l’Essonne.

Lutter contre la désertification médicale

Aussi, le nouveau schéma départemental de santé, basé sur l’état des lieux établi par l’Agence régionale de santé (ARS), entend renforcer l’attractivité du territoire pour lutter contre la désertification médicale. Il prévoit des actions de prévention et un plus grand accès aux soins, mais également de mobiliser l’écosystème de recherche et l’innovation au service de la santé des Essonniens.

"Nous avons décliné ces trois grandes orientations en 19 actions concrètes et avons d’ores et déjà fléché 16 M € pour les mettre en œuvre", souligne le Président. Parmi les actions phares du nouveau schéma, le Département innove en soutenant la toute nouvelle plateforme de télémédecine de Moigny-sur-école, première de ce type en Essonne et en milieu rural.

Renforcer l’attractivité médicale du territoire

Un plaidoyer pour l’implantation d’un centre hospitalo-universitaire est également programmé. "Les CHU forment les étudiants en médecine et fidélisent ces derniers dans leur région d’étude. Un tel établissement serait un atout pour l’attractivité médicale du territoire et l’accès aux soins des Essonniens", analyse Françoise Marhuenda, 4e vice-présidente en charge de la solidarité et de la santé. Par ailleurs, le Département proposera des bourses d’études aux futurs médecins qui exerceront dans les zones de déficit de soins désignées par l’ARS.

Accompagner les plus fragiles

"Ce schéma permet également au Département de protéger d’avantage les publics essonniens les plus fragiles", ajoute la vice-présidente. "Un dispositif comme Essonne sans sida engage par exemple le Département à adhérer aux objectifs fixés par l’OMS à l’horizon 2030. Il s’agit notamment, par la prévention, le dépistage et la coordination des acteurs de santé, de permettre à 90 % des personnes vivant avec le VIH et traitées d’avoir une charge virale indétectable".