Le Département met en œuvre la sécurisation de ses 200 sites accueillant du public (collèges, équipements sociaux, sportifs, bâtiments administratifs, musées…), répartis sur tout le territoire essonnien. C'est l’une des priorités du schéma directeur de sécurité et de prévention de la délinquance voté par la collectivité en 2018.
Vidéo-protection, contrôles d’accès, alarmes anti-intrusions…
Au cœur de ce dispositif, un Poste départemental de contrôle, installé à l’Hôtel du Département à Évry-Courcouronnes, assure désormais une surveillance à distance de ces sites, 24h/24. Les données informatiques, personnelles et confidentielles des usagers et des agents, sont également protégées des menaces externes (accès Internet, messageries…). Le Département participe aussi au " bouclier de sécurité " de la Région qui aide les communes à acheter du matériel de vidéo-protection et des équipements pour leur police municipale. Il agit par ailleurs en matière de prévention de la délinquance grâce à un fonds départemental qui finance des actions auprès des jeunes notamment.
Un volet important concerne la prévention de la radicalisation : formation des agents à la détection de signaux de radicalisation, dans les collèges ou les équipements sociaux par exemple, suivi des enfants de familles de retour des zones d’opérations de groupements terroristes… Une charte de la laïcité est également imposée à toutes les associations pour décrocher une subvention. Un moyen concret de sanctionner le communautarisme religieux. Pendant ce temps, sur le terrain, les sapeurs-pompiers du Sdis 91 ( Service départemental d'incendie et de secours) , établissement financé par le Département, sont à nouveau au cœur de la gestion d’urgence de la seconde vague de Covid-19, aux côtés du Samu.
Touche pas à mon pompier !
Ils risquent leur vie pour nous protéger au quotidien. Et pourtant, depuis plusieurs années, les sapeurs-pompiers comme les policiers sont la cible de violences. En Essonne, le Sdis 91 a déposé 112 plaintes entre le 1er janvier et le 15 novembre 2020 pour agressions physiques ou verbales, violences avec arme, outrages, menaces de mort, jets de projectile ou caillassage… Ces plaintes désormais systématiques ont été suivies de condamnations, à des peines de prison ferme dans plusieurs cas, jusqu’à trois ans pour une agression au couteau par exemple. " Des sanctions exemplaires ", saluent les pompiers. Par ailleurs, au niveau national, un plan de prévention et de lutte contre les agressions visant les sapeurs-pompiers a été lancé pour mettre un terme à ces actes.
