Un parcours d’exception pour un être hors norme
Dès 1940, alors qu’Hubert Germain n’a que 20 ans, il prépare le concours de l’École navale et rejoint le général de Gaulle à Londres. Il est l’un des premiers à rallier les Forces françaises libres. Après de nombreux combats, Hubert Germain participe au débarquement en Provence en 1944. Démobilisé en 1946, il s’installe en Seine-et-Oise et devient maire de Saint-Chéron de 1953 à 1965. Un édile engagé en faveur de la jeunesse, notamment, qui a beaucoup apporté à la commune. Il sera ensuite député de Paris, puis ministre de Georges Pompidou.
D’une modestie à toute épreuve, le héros n’aimait ni les hommages, ni les honneurs. Il n’y aura cependant pas échappé. Samedi 16 octobre, une cérémonie a été organisée sur le parvis de la mairie de Saint-Chéron, nommé Esplanade Hubert-Germain en avril dernier. Une exposition retraçant sa vie sera présentée durant quinze jours dans la commune. L’Essonne n’oubliera pas ce héros et ses frères d’armes : le Département a signé une convention avec l’Ordre de la Libération pour faire vivre leur mémoire dans les collèges.
Dernier représentant des 1038 Compagnons de la Libération, un hommage national sera rendu à Hubert Germain aux Invalides le 11 novembre. Il sera ensuite inhumé au Mont-Valérien lors d’une cérémonie présidée par Emmanuel Macron.