Croissance verte

Énergie : le Département montre l’exemple

Publiée le : , dernière mise à jour : 27.10.2021

L’Essonne compte aujourd’hui quelque 200 000 passoires thermiques, c’est-à-dire, des bâtiments privés ou publics mal isolés. Pour en finir avec ces pertes de chaleur et d’énergie, et bâtir concrètement une "écologie de progrès", le Département montre l’exemple en lançant la rénovation de ses bâtiments les plus énergivores.

Le Département se met au vert

« La lutte contre les passoires thermiques est un des défis majeurs que s’est fixé aujourd’hui le Conseil départemental de l’Essonne » lance François Durovray, son président. Un vaste chantier de rénovation énergétique de 30 millions d’euros a ainsi démarré cet été au sein de six sites départementaux : l’Hôtel du Département et le bâtiment France Essonne à Évry-Courcouronnes, la Maison départementale des solidarités de Draveil et dans trois collèges du territoire, Le Village à Évry-Courcouronnes, le Parc de Villeroy à Mennecy et Les Sablons à Viry-Chatillon. Au programme : isolation des murs, modernisation des équipements de chauffage et de ventilation, optimisation des éclairages… « Ces travaux permettront d’économiser 41% d’énergie, soit 140 000 euros de facture annuelle, et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 44 % », souligne Nicolas Méary, Vice-président en charge de la biodiversité et de la transition écologique.

Concrètement, qu’est-ce qu’une passoire thermique ?

Le terme de passoire thermique désigne un bâtiment privé ou public énergivore, incapable de retenir la chaleur entre ses murs. En hiver, sa consommation de chauffage est importante, et en été, la chaleur s’accumule à l’intérieur du bâti. Une situation qui entraîne une facture d’énergie exorbitante pour un minimum de confort.

Le défaut d’isolation thermique est à l’origine du problème. « Pour le collège des Sablons à Viry-Châtillon, le Département prévoit, entre autre, l’isolation des murs par l’extérieur, des travaux de remise à niveau du réseau de chauffage et le remplacement des éclairages. Un premier pas vers des économies d’énergie tangibles » conclut Nicolas Méary.