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Parce que l'éducation est un droit

Publiée le : , dernière mise à jour : 18.05.2016

À Saint Germain-lès-Corbeil, l’association franco indienne pour l'éducation (Afipe) permet à des jeunes filles des bidonvilles de Bombay d’accéder aux bancs de l’école. Elle compte aujourd’hui sur la générosité de nouveaux parrains et marraines.

À 19 ans, Madina habite avec ses parents dans le bidonville de Malad, à Bombay en Inde. Comme plus de la moitié des femmes de ce pays, elle aurait pu rester analphabète. C’était sans compter sur l’Association franco-indienne pour l’éducation (Afipe) de Saint-Germain-lès-Corbeil.

Grâce à l'Afipe, Madina a pu suivre des études primaires et secondaires. Elle étudie à présent dans une université de management hôtelier et une place l’attend déjà au sein d’un grand groupe qu’elle intégrera dès la fin de son cursus. "Notre but est d’offrir à ces jeunes filles des bidonvilles de Bombay un enseignement général et technique ainsi qu’une ouverture sur le monde à travers des sorties culturelles", explique la présidente de l’Afipe, Lydia Sturma.

10 euros par mois suffisent

Créée en 1989 par un agent de voyage à la retraite, l’association compte aujourd’hui une trentaine de parrains et marraines en France permettant à ces filles d’aller à l’école, et en cherche de nouveaux. "Avec un minimum de 10 euros par mois, il est possible d’assurer les frais de scolarité d’une jeune élève", précise la présidente.

Actuellement, une soixantaine de jeunes Indiennes âgées de 6 à 26 ans sont parrainées. Ce fut le cas de Suvarta, 26 ans, suivie par l’association depuis ses 16 ans. Après 7 ans d’études, la jeune femme est aujourd’hui fraîchement diplômée d’une école de travailleurs sociaux. Elle est aussi "l’héroïne du jour" de l’Afipe.

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Le site de l'association Afipe