Franchir l'entrée, c'est quitter instantanément la ville pour la campagne : sur un hectare et demi émaillé de jolis bâtiments en bois vivent chèvres, brebis, ânes, porcelets, vaches et veaux, agneaux et chevreaux... Au quotidien, deux salariés et de nombreux bénévoles prennent soin de tout ce petit monde et célèbrent très régulièrement des naissances. Les volontaires sont d'ailleurs les bienvenus, pour aider à entretenir le site, s'occuper du potager ou nourrir les animaux.
L'objectif de cette ferme, soutenue financièrement par le Conseil départemental depuis un an, est de faire découvrir le monde rural aux jeunes urbains. "Nous accueillons des groupes scolaires venus de la région et le public handicapé tout au long l'année", confirme Benjamin Quidu, l'un des animateurs de cette association qui ouvre également ses portes aux particuliers chaque dimanche (entrée : 3 euros par personne).
En juillet dernier, le quotidien tranquille des animaux a toutefois été perturbé par un incendie. "Le feu a pris alors que nous réalisions des travaux sur un bâtiment, se souvient Benjamin Quidu. Les étincelles ont enflammé du foin et un local technique a notamment été détruit". Immédiatement, les membres de l'association ont retroussé leurs manches et prouvé concrètement leurs talents de bricoleurs en reconstruisant en un temps record les bâtiments détruits.
"Nous souhaitions rouvrir la ferme le plus vite possible" sourit notre hôte du jour. Ce qu’il ne dit pas, c’est que l’association, depuis l’incendie, est en difficulté financière. Tout don même minime est le bienvenu !
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