Croissance verte

Préparer les mobilités de demain

Publiée le : , dernière mise à jour : 06.10.2021

Basée à Étampes, Green-Vision est spécialisée dans le recyclage et le développement de batteries de mesure pour des utilisations ciblées : nautisme, véhicules professionnels ou stockage d’électricité. Rencontre avec Yann Lelong qui en créant Green-Vision a fait de sa passion un métier.

Recycler des batteries électriques, un enjeu majeur pour les années à venir

 « À partir des années 2000, les constructeurs automobiles ont redécouvert la propulsion électrique, qui est aussi ancienne que le thermique. Cela a stimulé le développement des batteries, qui constituent le maillon-clé.» raconte Yann Lelong. Juriste de formation, il a travaillé principalement dans l’immobilier mais s’intéresse depuis l’enfance à l’électricité et à l’électronique. Il s’est donc lancé, en autodidacte mais avec de l’expérience en gestion, dans l’aventure Green-Vision en 2011. Green-Vision teste les batteries de ses véhicules électriques en fin de vie et réemploie une partie des batteries en question. Recycler des batteries électriques, un enjeu majeur pour les années à venir et déjà une réalité dans un hangar situé à Étampes.

Un marché porteur dans une économie circulaire

Green-Vision s’est positionnée sur des marchés ciblés : navettes maritimes, artisans utilisant des camionnettes frigorifiques, équipements de vidéo-surveillance, engins de livraison urbains, organisateurs d’événements ayant besoin de capacité électrique temporaire… La PME a travaillé avec des grands donneurs d’ordre comme JC Decaux (pour les Vélib’ électriques) ainsi qu’avec un groupe automobile français qui est devenu un client et un fournisseur.

« Nous ne refabriquons pas des batteries de voiture à 400 volts, nous réutilisons les cellules qui sont les éléments de base du stockage pour fabriquer des équipements à 48 V, d’une fiabilité éprouvée, très compétitifs par rapport à des importations chinoises. » précise Yann Lelong.  Actuellement, la moitié des cellules utilisées par l’entreprise est issue de la filière automobile. L’autre moitié provient de Chine et du Japon. Entre la construction de batteries, les tests et l’électronique de contrôle, la demande est au rendez-vous.

Green-Vision emploie huit personnes et prévoit de recruter. Yann Lelong se projette à long terme. « Le réemploi des batteries automobiles va inexorablement monter en puissance avec l’augmentation du parc de véhicules. D’ores et déjà, nous garantissons à nos clients une fourniture des pièces sur dix ans. Nous sommes dans une économie circulaire très concrète et pleine d’avenir. » conclut Yann Lelong.

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