Jeunesse

Objectif bien grandir !

Publiée le : , dernière mise à jour : 09.11.2022

Alors que le monde entier célèbrera les droits de l’enfant le 20 novembre prochain, l’Essonne vient de revoir ses deux politiques en direction des jeunes. Voici quelques éléments phares du projet départemental.

Le schéma départemental de l’enfance et des familles définit la « feuille de route » en matière de prévention et de protection de l’enfance. Validé pour la période 2022-2026, il va permettre de continuer les efforts menés sur le territoire et de renforcer les actions publiques auprès des jeunes essonniens.

Des actions concrètes pour un avenir plus serein

Parmi les projets à retenir, il faut noter : le soutien aux familles les plus fragiles dès la maternité par la création notamment d'une maison des 1 000 premiers jours, ou encore l'amélioration de la prise en compte de la parole des enfants, la lutte contre les violences intrafamiliales ou éducatives… « Nous devons aussi faciliter une prise en charge encore plus personnalisée des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) », précise Dany Boyer, vice-présidente en charge de la protection de l’enfance.

Une année sous le signe de la jeunesse

L’année 2022 a par ailleurs été placée sous le signe de la jeunesse avec l’organisation d’Assises destinées à mieux connaître les besoins des 12-25 ans. Baptisée « Bien grandir en Essonne », la nouvelle politique jeunesse met l’accent sur l’autonomie des jeunes, leur engagement, la mobilité, la santé, l’apprentissage et la citoyenneté. « Le dispositif Tremplin Citoyen par exemple, offre une carte prépayée de 50 € aux 12-15 ans engagés dans la vie de leur collège ou une association, à utiliser pour du sport, des loisirs ou de la culture, et une aide pour un projet de 200 € aux 15-17 ans ou 400 € aux 18-25 ans, en contrepartie d’une mission de volontariat de 20 ou 40 heures », détaille Sandrine Gelot, vice-présidente en charge de la jeunesse.

Le 10 novembre : journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire

Depuis le 3 mars 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit pénal ce qui n'était pas le cas auparavant. Les harceleurs risquent jusqu'à 10 ans de prison selon la gravité des attaques et de leurs conséquences. Pour en parler, un seul numéro : le 3020 ! Le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse met à disposition des élèves, des familles et des professionnels ce numéro d'écoute pour signaler les situations de harcèlement entre élèves.

Félicitations aux élèves du collège La Tuilerie de Ville de Saint Germain-Lès-Corbeil pour la réalisation de leur clip pour lutter contre le harcèlement scolaire