Mobilité

Le franchissement de Seine passe une étape importante

Publiée le : , dernière mise à jour : 07.11.2019

En 2015, une étude d’opportunité avait confirmé l’utilité d’un nouveau franchissement de la Seine entre Athis-Mons et Vigneux-sur-Seine, à Port Courcel. Une concertation publique organisée par le Département en 2019 a révélé l’unanimité autour de la nécessité d’un tel ouvrage. Elle servira de point de départ à de nouvelles études.

La concertation sur le franchissement de Seine proposée par les Départements de l’Essonne et du Val-de-Marne entre mai et juillet 2019 a mobilisé les populations du secteur Athis-Mons / Val d’Yerres- val-de-Seine. Près de 1900 personnes ont en effet répondu présentes à la première expérience de ce type organisée sur le territoire Essonnien.

Consensus

En déplaçant les débats dans plusieurs des villes impactées par le projet de franchissement de Seine, le Département a permis à l’ensemble des parties concernées (riverains, associations, partenaires institutionnels…) de s’exprimer. Chacun a ainsi pu partager le constat des difficultés de traversée de la Seine et un large consensus s’est dégagé autour de la création d’un nouveau franchissement du fleuve.

Les participants ont également souligné l’importance du développement des transports en commun et la création d’une desserte pour piétons et cycles entre les deux rives de la Seine. Le projet devra par ailleurs être exigeant sur le plan environnemental afin de préserver le cadre de vie dans les environs du franchissement. Enfin, afin de garantir son efficacité, les prochaines analyses de trafic et de déplacement s’étendront sur un périmètre incluant les nationales 6 et 7.

Vers de nouvelles études

"Cette consultation encourage le Département à poursuivre les études qui permettront de préparer et de réaliser une enquête publique. Il s’agit à présent de définir les usages de cette liaison en intégrant les remarques et les demandes des habitants. L’ouvrage s’intégrera dans une logique de respect de l’environnement et de développement des nouvelles mobilités tout en poursuivant une exigence de rentabilité socio-économique", indique François Durovray, Président du Département de l’Essonne. Ces études devraient durer trois à quatre ans, conformément au calendrier avancé lors des réunions publiques.