Aménagement

La feuille de route du plateau de Saclay

Publiée le : , dernière mise à jour : 27.02.2017

Universités, grandes écoles, entreprises internationales, laboratoires de recherche… D'ici quinze ans, le plateau de Saclay sera un pôle économique et scientifique (cluster) de rang mondial. Le contrat de développement territorial (CDT) “Paris-Saclay Territoire Sud” accompagne sa montée en puissance.

Dynamisme économique Signée début juillet par l’État, l’agglomération et les 7 communes concernées*, la feuille de route présente les projets à engager à travers une cinquantaine de fiches. Elle s’attache à concilier qualité de vie, aménagement du territoire mais aussi développement scientifique et économique.

“Pour que ce pôle d’excellence devienne leader dans l’innovation et la recherche, la collaboration entre les établissements d’enseignement supérieur, les organismes de recherche (Université Paris- Saclay, CNRS, CEA…) et les entreprises d’envergure mondiale comme Thales, EDF ou Danone doit être favorisée. C’est le premier objectif du CDT”, souligne Michel Bournat, président de la Communauté Paris-Saclay et conseiller départemental du canton.

Qualité de vie

Deuxième priorité qui en découle directement : l’habitat. L’émergence du cluster va entraîner l’arrivée de nouveaux salariés qui s’installeront sur le site. Dans une logique de complémentarité avec la vallée de l’Yvette et le plateau de Courtaboeuf (commune des Ulis), la frange sud du plateau de Saclay fait l’objet de programmes associant logements privés et sociaux.

Destinées à accueillir familles, salariés, chercheurs et étudiants, ces nouvelles constructions intègreront des commerces, des services et des équipements publics (hôpital, maison de retraite, lycée international, collège). Pas question cependant d’urbaniser à tous crins. Le CDT prévoit ainsi de sanctuariser plus de 4 000 ha sur le plateau de Saclay, dont 2 400 dédiés à l’activité agricole.

Optimiser les déplacements

La question des déplacements est également cruciale pour l’essor du cluster. C’est pourquoi le CDT prévoit l’optimisation et la création d’infrastructures routières (RD36 et 128, échangeurs…) mais aussi de réseaux de transport parmi lesquels le TCSP et la ligne 18 du Grand Paris Express prévue pour 2024. Le développement de circulations douces et de solutions de mobilité alternatives (covoiturage, parkings relais, etc) est aussi soutenu.

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