Festival Jazz

Ça va groover à Longjumeau !

Publiée le : , dernière mise à jour : 25.04.2018

Du 2 au 6 mai, Longjumeau nous invite à découvrir une affiche de qualité pour son 1er festival de jazz. Le La sera donné par Sara Lazarus, une américaine qui a choisi la France pour épanouir sa vocation Elle sera suivie de Sarah Lenka restituant sans fard toute la profondeur des chansons de la grande Bessie Smith, ou encore de Stacey Kent.

Cette année, la ville de Longjumeau propose son premier festival de jazz. Cinq grands artistes se relaieront sur scène pour nous faire danser, rêver et chanter. En bref, ça va groover !

Cinq artistes, une exposition

Les festivités débuteront le 2 mai avec le vernissage de l’exposition "Jazz Faces" (visages du jazz) au cours de laquelle l'artiste peintrePascal Martos rendra hommage à de nombreux musiciens et chanteurs de jazz. Dès le lendemain, Sara Lazarus ouvrira le premier concert avec une rythmique de choix au service d’une voix, d’un swing et d’un phrasé hors du commun. Puis, Juan My Truong et son quintet nous inviteront à redécouvrir l’incroyable diversité de la musique du grand Miles Davis, au fil de ses albums mythiques. Le batteur-leader rend ici bien plus qu’un hommage, il transmet l’héritage de l’un des plus grands génies du XXe siècle.

Le samedi 5 mai, ce sera au groupe Super Swing Project de nous entraîner à travers le temps et l’espace. Dans ce voyage, il sera possible de croiser, au détour d’une phrase, le profil de Marlowe, le Manhattan de Woody Allen, la gouaille de Fats Waller, quelques habitués du Cotton Club ou les échos d’un cabaret berlinois des Années folles.

Stacey Kent en tête d’affiche

Stacey Kent enchaînera pour nous offrir un instant de douceur, des rythmes jazzy et des chansons sensuelles, teintées de romance. Chanteuse à succès, nominée aux Grammy Awards, Stacey Kent possède un chant qui vient de l’âme ; elle raconte ses histoires avec un phrasé impeccable, une voix lucide et enchanteresse.

Ce sera alors à Sarah Lenka et son grain de voix troublant ajoutée à sa sensibilité féline de conclure le festival. À la tête d’une formation originale avec trompette, contrebasse et deux guitares, totalement acoustique, elle donnera au répertoire de Bessie Smith la palette des couleurs de l’Americana, dans une veine folk/pop qui sait aussi revenir aux racines du blues et au jazz canaille des origines. Nous y serons, vous aussi ?