Mobilité

Ici, on lève le pouce en toute sécurité

Publiée le : , dernière mise à jour : 27.02.2017

Depuis le printemps dernier, le parc naturel du Gâtinais propose un système d’autostop organisé à ses riverains. Sécurité, environnement, mobilité… focus sur les avantages de ce nouveau dispositif.

La vie est plus simple pour les afficionados de l’autostop du sud Essonne. Depuis le printemps dernier, le parc naturel du Gâtinais - qui s’étend sur plus de 75 000 hectares entre l’Essonne et la Seine-et-Marne – met à leur disposition un système d’autostop organisé, le "Rezo Pouce". 

Parfait pour les petits trajets

Le principe : les conducteurs et les passagers s’inscrivent en ligne ou dans un lieu relais. Ils reçoivent ensuite un"kit de mobilité" : fiche d’identification, macaron à coller sur le parebrise pour les conducteurs et fiche destination pour les autostoppeurs. Ceux-ci n’ont ensuite plus qu’à se poster à un des arrêts Rezo Pouce, guetter une voiture équipée d’un macaron et lever le pouce ! "C’est idéal pour les petits trajets ponctuels ou réguliers et c’est sans rendez-vous, inutile d’anticiper", explique Caroline Parâtre, conseillère départementale du canton de Mennecy.

Le dispositif présente également l’avantage d’être plus sécurisé que l’autostop traditionnel. En effet, les arrêts sont matérialisés par des panneaux "arrêt sur le pouce", placés selon les règles de sécurité routière, et les passagers et les conducteurs sont identifiés via l’inscription sur la plateforme. 

L’autostop pour tous

Ce système permet d’autre part de rendre l’autostop accessible à tous. Il a une dimension environnementale puisqu’il réduit le nombre de véhicules et donc les émissions de gaz à effet de serre, mais également sociale car il permettra aux personnes non véhiculées de se déplacer plus facilement sur le territoire et de créer du lien entre les habitants.

Aux yeux des élus du PNR du Gâtinais, l’autostop sécurisé apparait comme l’un des nouveaux usages à promouvoir en matière de déplacements. Une trentaine de communes essonniennes participent déjà au réseau.

En complément