La gestion des déchets, un jeu d’enfant !
Les pots de yaourt dans la poubelle jaune, les épluchures de mandarines dans la verte et les serviettes dans la grise... Comme chaque midi, les élèves du collège Rosa Luxemburg à Lisses quittent la cantine en jetant soigneusement les déchets de leur déjeuner dans une table de tri installée depuis bientôt trois ans.
Issu d'un projet initié par le Club développement durable de l'établissement, l'équipement a été financé par le Département. "Trier n'est pas du tout contraignant. Nous avons une poubelle pour les déchets recyclables, deux poubelles pour les restes alimentaires et une dernière réservée aux ordures ménagères résiduelles", explique Ornella, en classe de troisième. "Avec cette table de tri, on apprend à être autonome et on cesse d'être égoïste. Je prends dans l'assiette seulement les aliments que je suis sûr de manger. Même chez moi, je fais maintenant très attention !", se félicite Harlem, son camarade de classe.
L’équivalent de 840 douches chauffées
Deux fois par semaine, les biodéchets des élèves et du personnel de cantine sont collectés et valorisés en compost. Entre septembre et décembre 2020, le collège Rosa Luxemburg a ainsi produit 1,4 tonne de biodéchets, l'équivalent en énergie gaspillée de 840 douches chauffées ! De quoi motiver chacun à poursuivre ses efforts. Depuis, l’établissement d’Ollainville a été livré de deux tables de quatre trous permettant également le tri du sélectif, des biodéchets et des ordures ménagères résiduelles. Le tri sera également effectué entièrement par les élèves.
Poule party au collège Gérard Philipe à Massy
Après le potager, le compost et les ruches, les élèves du Club Développement Durable du Collège Gérard Philipe se sont lancés depuis 2020 dans un nouveau projet : accueillir des poules, et s’en occuper comme il se doit ! Les poules ont deux origines. Une partie sont des poussins provenant d’une école de Janvry. Les autres sont des poules dites réformées, c’est-à-dire vivant une retraite paisible après avoir été élevées pour la ponte. Tous ces gallinacés se nourrissent de vers trouvés dans le sol de leur enclos, mais récupèrent aussi une partie des déchets auparavant destinée au compost. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet est fédérateur : une vingtaine d’élèves fait partie du Club poulailler et s’occupe donc des poules à tour de rôle, mais dans les faits, c’est tout le collège qui bénéficie de leur apport pédagogique !
