Personnes âgées

L'Essonne au chevet des seniors

Publiée le : , dernière mise à jour : 03.02.2016

Reportage sur la vie quotidienne des résidents de la maison Louise Michel à Courcouronnes, l'un des Ehpad géré par le service du grand âge du Conseil départemental. 

"Installez-vous, l’atelier va bientôt commencer." Cet après-midi de novembre, un atypique atelier de chorégraphie est proposé aux résidents de la Maison Louise-Michel, à Courcouronnes. "L’objectif est qu’ils se réapproprient le mouvement, l’harmonie des gestes, la mobilité", décrypte Mélanie Perrier, chorégraphe de la compagnie 2 minimum. Un projet qui témoigne, s’il en était besoin, que la maison de retraite la moins chère d’Île-de-France n’est pas un établissement au rabais. Bien au contraire. "Nous avons ouvert nos portes en juin 2014. Il s’agit du deuxième établissement* construit dans le cadre du Service public essonnien du grand âge (Sega). Le tarif journalier est de 60 euros par jour, soit jusqu’à 30% inférieur au secteur privé", détaille Jamil Adjali, directeur du Sega. L’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Louise- Michel compte 60 résidents, 12 supplémentaires en accueil de jour.

La maison s'adapte aux résidents

Le matin, il n’y a pas d’horaires précis pour le petit-déjeuner. Les soignants attendent que les patients se réveillent ; un peu comme à la maison, en somme. Après les soins, les journées avancent au rythme des animations. Gymnastique douce, cours de pâtisserie, loto, échanges intergénérationnels avec les écoles de la ville, etc. "J’aime particulièrement l’atelier Lecture de la presse pour rester informée de ce qui se passe dans le monde. Il y a quelques temps, nous avons également visité une exposition au château de Chamarande", raconte Germaine, 93 ans. La maison de retraite publique propose des activités adaptées pour les personnes atteintes de la maladie Alzheimer et troubles apparentés.

"La dynamique portée par le Sega est unique en France. Au moins quatre établissements ouvriront leurs portes dans les prochaines années : à Villebon-sur-Yvette, aux Ulis et à Draveil en 2017, à Dourdan en 2018. Soit à terme 633 places", conclut Jamil Adjali, directeur du Sega.

*Le premier était l’Ehpad Geneviève Laroque, à Morangis. Il accueille 103 résidents.