Violences

Aider les victimes de violences conjugales

Publiée le : , dernière mise à jour : 02.12.2015

Le Conseil départemental de l'Essonne vient en aide aux victimes de violences conjugales avec le dispositif de téléprotection grave danger (TGD), un téléphone portable permettant d'accompagner et d'aider en cas de nécessité.

Jeudi 26 novembre les représentants de l'Etat, de la Région, du Département, du monde associatif, les sociétés Orange et Mondial Assistance ont signé la convention "dispositif de téléprotection grave danger" à la préfecture d'Evry. "Ce que nous voulons prévenir, c’est le risque de renouvellement des violences conjugales par des conjoints ou ex-conjoints ayant fait l’objet de poursuites judiciaires" explique Eric Lallement, procureur de la République au tribunal d’Evry.

Protéger et accompagner

"Le dispositif TGD est un téléphone portable disposant d’une touche préprogrammée permettant au bénéficiaire de joindre la plateforme du prestataire Mondial Assistance accessible 7j/7 et 24h/24 en cas de danger. La personne qui prend en charge l’appel est relié à la police et à la gendarmerie, il peut demander immédiatement l’intervention des forces de l’ordre qui dépêchent sans délai une patrouille auprès du bénéficiaire." explique Alexandre Touzet Vice-président délégué à l’égalité femmes-hommes au Conseil départemental de l’Essonne.

L’efficacité de ce dispositif réside dans le fait que parallèlement à sa fonction de protection physique de la victime, il assure aussi son accompagnement pendant toute la durée de la mesure par une association référente ainsi qu’une prise en charge globale par tous les acteurs locaux (associations, mairies, services sociaux...).

Chaque année augmentent un peu plus les poursuites pénales, les condamnations pour violences au sein du couple ainsi que le nombre de personnes décédées du fait des violences de leur conjoint. Il est apparu nécessaire, dans l’intérêt des victimes, de mettre en place en Essonne le dispositif de téléprotection grave danger, déjà expérimenté dans d’autres départements de l’Île-de-France comme la Seine-Saint-Denis, où il a permis de protéger 158 femmes et 239 enfants en 5 ans.