La violence conjugale peut être fatale tant pour la femme victime (ou l’homme victime) que pour les enfants. En France, une femme en meurt tous les trois jours, et un enfant en meurt tous les cinq jours. Mais la violence au sein du couple n’est pas que physique.
Demander de l’aide, lorsqu'on est aux prises avec la violence dans une relation conjugale, c’est briser le silence et savoir qu’on n’est pas seul(e). C’est le premier pas pour se protéger soi-même et ses enfants.
DOCUMENTS
La violence au sein du couple n’est pas que physique, elle est souvent invisible. Les formes de violence sont multiples (verbales, physiques, psychologiques, économiques, sexuelles) et peuvent se cumuler. Aucune violence n’est justifiable !
Si vous vivez une ou plusieurs de ces situations, vous êtes victime de violences. Ce n’est pas votre faute, n’ayez aucune culpabilité, la loi vous protège.
Les numéros à retenir :
Plateforme de signalement en ligne : https://www.service-public.fr/cmi
C’est au moment où la relation de couple prend fin que le risque de violence mortelle est le plus élevé pour les femmes/hommes victimes de violences conjugales.
Si vous avez pris la décision de quitter le domicile, certains gestes peuvent vous aider à faire face à toute situation de crise et vous sécuriser, vous et vos enfants.
Si ces situations vous font penser à une personne, un(e) ami(e), connaissance, aidez-la.
Les policiers et gendarmes ont l’obligation d’enregistrer votre plainte, même sans certificat médical. La plainte permettra à la justice d’enclencher des mesures de protection.
Si vous ne souhaitez pas porter plainte et que vous êtes en danger, vous pouvez demander au juge aux affaires familiales une ordonnance de protection.
Des intervenants sociaux tiennent des permanences au sein des commissariats et gendarmeries du territoire. Ils sont là pour vous aider (Étampes, Juvisy-sur-Orge et Évry-Courcouronnes).
Faites établir un certificat médical pour avoir les preuves des violences subies : soit chez un médecin, soit aux urgences. Si vous avez déposé plainte, la police ou la gendarmerie peuvent vous donner une réquisition pour vous permettre d’aller aux urgences médico-judiciaires (UMJ).
Les violences conjugales sont un délit et peuvent être punies de 2 ans d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. En urgence, les mesures de protection pouvant être ordonnées par le juge sont :