Mobilité

Le court-voiturage en Essonne, ça marche !

Publiée le : , dernière mise à jour : 25.07.2017

L'expérimentation menée par le Département et la société Karos a remporté un vif succès. En à peine trois mois, plus de 11000 trajets en court-voiturage ont été réalisés par les Essonniens soit une augmentation de près 150% sur le territoire.

60% du territoire couvert

D’'avril à fin juin, le Département de l'Essonne a subventionné le covoiturage au quotidien sur le territoire. Le recours au covoiturage a permis notamment de couvrir 60% de la superficie du Département, alors que les transports publics structurants (RER, tramway) atteignent 4%.

Sans surprise, les points de départ ou d’arrivée des trajets ont concerné 85 communes non desservies par le réseau structurant, représentant plus de 300 000 habitants touchés. Ce service a permis de desservir en particulier des "zones blanches", c’est-à-dire les communes rurales ou périurbaines non desservies par les transports en commun traditionnels, tels que Ballainvilliers, Cerny, Forges-les-Bains ou Limours pour ne citer que celles-ci.

Au total, ce sont donc plus de 11 000 de trajets qui ont été effectués en court-voiturage, ce qui représente pour les utilisateurs environ 20 000€ de gain de pouvoir d’achat par rapport à l’utilisation de la voiture individuelle et plus de 1 800 heures de temps libre supplémentaire !

Cette action originale est une décision du Département après l’adoption de son nouveau plan départemental des mobilités porté par M. Nicolas Méary, vice-président délégué aux mobilités. "C’est important de proposer des solutions innovantes en adéquation avec les attentes et les nouveaux usages".

De son côté, François Durovray, président du Conseil départemental, a exprimé sa satisfaction : "Nous sommes fiers de montrer qu’une collectivité peut être moteur dans le changement des habitudes de ses administrés".

Ces résultats montrent que le court-voiturage peut compléter efficacement et sans investissement majeur le réseau structurant de transports existants là où il faut défaut. Les mois prochains diront si ce type de nouveaux services a été adopté par les Essonniens.